Komyo-In

mercredi 8 juin 2011

Cérémonie Shintoïste


A la rentrée Kômyô-in accueillera une vingtaine de fidèles de « Mizuya jinja », le temple shintoïste situé près de Ise. Le maître de ce temple, le gujisan, Kubo-senseï a fait le don de deux statues de lion en pierre, « Kuma-inu » qui seront installées près de l’autel shintoïste de Kômyô-in.
A cette occasion une cérémonie religieuse aura lieu avec des danses de cette tradition effectuées par des mikossans.

mercredi 4 mai 2011

Temple Toji et Fushimi jinja

bonjour,comme vous le savez le bouddhisme shingon et ce depuis Kobo Daishi entretient des relations privilégiés avec le shintoisme et plus particulièrement certaines divinités.
Ainsi dans l'enceinte de Komyo In est installé un Jinja, le Wako Jinja (temple de la paix) dédié a la grande déesse solaire Amatératsu.
Sur une liste consacrée au shinto un participant a posté une série de photos consacré à la relation entre le temple du Toji et celui de Fushimi notamment a travers le culte commun d'inari, assimilé dans le shingon à Daïkini !

Voici le lien :


http://www.flickr.com/photos/80862581@N00/?saved=1

gassho

Komyo

dimanche 24 avril 2011

mantra du fudo myoo

Komyo-in est dédié a Fudo Myoo (achalanatha) qui est le Honzon (divinité principale) du temple.
Des rituels de feu y sont réalisé tous les jours, avec une intention particulière en ce moment pour la situation critique que connait le japon.
Pour ceux qui souhaitent connaître la prononciation exacte du mantra telle qu'elle se fait dans le shingon voici un lien fournit par le temple de Narita

http://www.naritasan.or.jp/images/syoukai/shingonswf.html

mardi 7 décembre 2010

ascèse d' Akashagharba boddhisattva (gumanji)

Le Gumanji reprend sous une forme mantrique l'ascèse de 50 jours que fit le bouddha sakyamuni sous l'arbre de la Boddhi. Elle est dédiée à au boddhisattva Akashgarbha (Kokuzo) le gardien des trésors du ciel qui est représenté ici par Vénus, l'étoile de l'aube que contempla sakyamuni à l'aube du 50eme jour.


voici ce qu'en disait Yukai Sensei dans un article parue dans GEO :

"Cette ascèse consiste à prier pendant cinquante jours Vénus, l'étoile de l'aube, considérée comme la manifestation du Bouddha Kokuzo (Skt. Akashagharbha), gardien des trésors du ciel, celui qui possède toutes les vertus, qui peut apporter la richesse et, don suprême, l'intelligence nécessaire pour comprendre tous les textes sacrés. Si l'ascèse est parfaitement suivie, l'étoile de l'aube apparaît le dernier jour au moine qui l'accomplit et celui-ci atteint l'illumination, c'est-à-dire devient «un avec l'Univers». Kobo Daishi, le fondateur du Shingon, y parvint. Selon la tradition, après avoir beaucoup pratiqué cette ascèse, il vit un jour l'étoile de l'aube fondre sur lui et entrer dans sa bouche. Dans un petit temple solitaire au sommet d'une montagne, complètement coupés du monde, nous avons prié l'étoile et les maîtres qui nous avaient précédés afin qu'ils nous soutiennent dans notre effort. Levés à trois heures et demie du matin, notre journée commençait par des ablutions purificatrices: dix-huit seaux d'eau glacée sur nos corps entièrement nus. Ensuite, au cours de deux rituels de sept ou huit heures chacun, nous répétions vingt mille fois par jour la même prière jusqu'à un million de fois pendant toute la durée de l'ascèse. Un seul repas au milieu de la journée devait nous suffire: une petite tasse de riz cuit à l'eau; quelques légumes ou des algues séchées; un peu de thé...
Ce n'est pas par masochisme que ces règles sont prescrites aux moines, mais pour favoriser le nettoyage de l'intérieur du corps et des canaux subtils qui le parcourent. Canaux qui existent aussi à la surface de la peau: c'est là que les acupuncteurs cherchent les points sensibles et plantent leurs aiguilles. Dès la première semaine, surgirent de mon passé mille images oubliées, libérant tensions et peines dans une sorte de psychanalyse accélérée. Finalement, ces cinquante jours passèrent très vite. Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, nous n'étions pas exténués. La faim nous tortura surtout pendant la première et la dernière semaine. Il n'empêche que, à la descente, je pesais seize kilos de moins qu'à la montée. Et ma femme, douze. Quant à savoir si je suis devenu plus intelligent... je n'en ai pas le sentiment. Je ne crois pas, non plus, que ma mémoire se soit améliorée considérablement avec l'expérience. En revanche, mon intuition semble s'être aiguisée. Quoi qu'il en soit. les grands maîtres insistent surtout sur l'importance de la pratique dans la vie quotidienne. Vivre chaque jour avec sagesse, faire face avec patience aux tracas de l'existence. est en effet beaucoup plus difficile que toutes les ascèses. "



Yukai sensei a souvent répété qu'on ne peut bien comprendre la vie spirituelle, qu'en développant la vision pénétrante, ces pratiques sont des voies privilégiées pour cela, le but final restant l'éveil comme le vécu Gautama en son temps.
Tous les grands spirituels, qu'ils soient chrétiens comme les trappistes ou les chartreux ou d'autres, soufis, bouddhistes de telle ou telle tradition, empruntent à un moment de leur vie le chemin de l'ascèse qui est dépouillement du superflu.
Je ne peux suivre ce chemin, vie familiale, boulot, et manque de détermination de ma part.
Mais je ne peux que respecter ceux, qui comme le bouddha en son temps parcourent encore ces voies, à la fois extrêmes et abruptes.

jeudi 8 juillet 2010

Un facteur de stabilité dans sa vie, l'autel de prière,


L'autel de prière à la maison va permettre de stabiliser le lien entre notre cœur, le monde extérieur profane et le cœur du Bouddha.
L'autel doit être tenu dans un lieu à l'écart pour éviter les interférences de ceux qui ne comprennent pas et qui risquent de dénigrer ce qu'on fait en créant ainsi des obstacles.
Il peut être placé dans une armoire qui sera fermée en dehors des périodes de méditation, il permet ainsi à la force de lumière des Bouddhas de se stabiliser chez soi, comme lorsqu' un condensateur électrique se charge ou comme une roue lourde qui tourne sur elle même accumule une grande force en elle.
Comme nous voulons nous relier au Bouddha, nous mettons sa statue dessus l'autel ou des symboles ou des écrits bouddhiques qui nous relient à sa pensée.
Nous offrons devant des offrandes d'eau, de nourritures et d'encens et de lumières en répétant le sutra de Hannya-shingyô, elles symbolisent les six grands éléments qui forment l'univers et les qualités que nous voulons développer en nous.
C'est comme si l'autel et les tasses des offrandes étaient la représentation du corps invisible qui entoure le corps physique, il sert donc à la fois de relais pour communiquer avec les mondes supérieurs et de bouclier-tampon pour capter et amortir les charges négatives qui viennent du monde profane.
Si à son réveil on observe le matin son autel avec les yeux de l'intuition, parfois des petits signes nous préviennent de ce qui peut nous arriver dans la journée.
L'important est qu'il soit toujours propre et passer dessus tout les jours un chiffon humide est un bon moyen de le purifier et de se purifier soi même car chaque jour nous recevons l'influence des milliers de pensées positives ou négatives qui circulent dans le monde.
La maison où nous habitons est aussi le symbole de la forme extérieur de notre esprit, donc il est aussi important de bien la nettoyer et de balayer devant sa porte le matin pour évacuer les charges négatives des pensées qui viennent de l'extérieur.
La prajna paramita est représentée comme une déesse qui porte une armure, parce qu'elle exerce sa protection en dissolvant tout les agrégats et donc toutes les pensées et les intentions mauvaises. Tout est une création de l'esprit, un rêve, et se dissout dans la vacuité, évitons seulement de réagir excessivement à toute provocation et donner de la force à la pensée négative. Certains fidèles écrivent chaque jour un Hannya-shingyo avant d'aller à leur travail pour effacer à l'avance les obstacles des pensées de la journée. L'important c'est de rester toujours calme et d'observer avec amusement comment on réagit soi même, le spectacle de la vie n'est pas seulement à l'extérieur!

L'influence des pensées


Les pensées ne se voient pas pourtant elles exercent une action puissante sur le monde concret comme les ondes d'un aimant attirent le métal.
Les pensées d'amour, de joie et d'harmonie attirent tout ce qui est de l'ordre de la beauté et de l'intelligence, renforcent la santé et donnent la réussite et au contraire les pensées de haine ou de grossièreté provoquent le désordre, les accidents.
La pensée peut être concentrée volontairement sur un objet ou un lieu pour le charger et le protéger. Mais on peut supposer que la plupart des pensées émises par les hommes ne sont pas orientées et qu'elles se déplacent en cercle dans le monde comme les ondes radios .
En générale, les pensées sont émises le jour et elles se densifient dans la nuit sur les lieux ou sur les choses. Selon leur qualité elles laissent des traces bénéfiques ou négatives en passant sur la matière qui s'imprègne à la longue.
La "marque" qu'elles laissent, peut par la suite manifester son influence sur l'esprit des gens qui vont passer par là ou toucher l'objet. Dans certaines maisons où il y a eu des drames ou de la haine, il peut y avoir une atmosphère sinistre, malsaine.
De même sur un chantier de construction où il y a des tensions les jours précédents, quelqu'un peut devenir inattentif et se blesser, ou encore quelqu'un va se sentir mal à l'aise en arrivant quelque part et devenir de mauvaise humeur et une dispute éclate. Quelque soit notre activité il est important de faire attention aux pensées qui vont imprégner les choses que l'on fabrique et tout particulièrement quand on prépare de la nourriture qui agit ensuite sur l'esprit de ceux qui la mange. En Inde seule les prêtres, la caste des brahmanes, ont le droit d'être cuisinier dans une communauté parce qu'on considère qu'ils sont purs parce qu'ils prient.
Les traditions bouddhistes et shintoïstes enseignent que le bonheur vient par la purification des liens des hommes avec la nature.
Au Japon, la fête de "Setsubun" est une cérémonie de purification des maisons des pensées négatives qui se sont accumulées dans l'année et chasser les mauvaises influences. Les fidèles crient très fort en jetant sur le sol des maisons des poix chargés par la prière des temples . « Foukouwa outchi, oniwa soto »,ce qui signifie « Le bonheur entre dedans la maison, les démons dehors» .
De même la coutume de tout nettoyer dans la maison et de retourner les tatamis avant la fin de l'année est une purification avant de commencer la nouvelle année.
J’ai vu souvent des magnifiques voitures neuves et même une fois un énorme camion de 25 mètres de long sur le parking devant le petit temple de Hôzanji. Les chauffeurs venaient les faire bénir pour les purifier avant de s'en servir.
Il est certainement très utile d'enlever l'influence des pensées négatives qui ont pu être émises dans le stress du travail pour construire une maison ou des machines si compliquées. Et concernant la construction d’une maison, il y a la présence des esprits de la nature à qui il faut faire des offrandes pour les dédommager de la place prise sur leur terrain

lundi 5 juillet 2010

Programme estival temple

bonjour,

voici le programme estival de Komyo-In


http://komyoin.free.fr/komyo-site/ete2010.htm

ceux qui souhaitent y passer un moment peuvent téléphoner au 0386454579


Gassho